samedi 5 septembre 2015

Le Bûcher des Vanités, de Tom Wolfe

De quoi ça parle ?
« Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes... Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes... Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes... Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes... Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.Sherman McCoy, fleuron de la jeune aristocratie des boursiers de Wall Street, riche de dettes, mais aussi d'assurance, vit très luxueusement sur Park Avenue. Un soir où il est allé chercher sa maîtresse à l'aéroport, il rate la bonne sortie de l'autoroute. Le couple se retrouve perdu dans le Bronx, lieu de toutes les frayeurs new-yorkaises.  Au moment où ils croient enfin échapper à ce quartier infernal, des pneus et des poubelles leur barrent la route et deux jeunes Noirs s'avancent vers la Mercedes de Sherman. Le couple parvient à s'enfuir, mais en écrasant un des jeunes.
A partir de cet instant, tout s'enchaîne dans un tourbillon qui fait monter la tension de page en page : le coma du jeune homme sert d'argument politique à la communauté noire, la police recherche la voiture et remonte jusqu'à Sherman, les médias fondent sur lui, impitoyablement, la justice ne sait plus où donner de l'arbitraire, la vie affective et professionnelle de Sherman est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. »
Pour quel lecteur ?
Tom Wolfe a visé juste avec ce roman qui a remporté un grand succès dès sa sortie. Piquant, impertinent, il nous décrit la chute d’un golden boy ayant commis un homicide involontaire sur un jeune homme noir. Tout le monde en prendra pour son grade, car Tom Wolfe instruit à charge et à décharge, et si Sherman McCoy est le personnage central, l’auteur ne se prive pas du plaisir de torpiller les journalistes, les ministres du culte ou les politiciens, peu importe leur orientation idéologique. Tom Wolfe analyse notre société et nos médias, avec une lucidité incroyable 
Les déjantés aimeront observer le fourmillement d’une ville qui ne dort jamais, et que Tom Wolfe décrit d’une manière magistrale. Moqueur, il dresse le portrait d’une société nombriliste et vaniteuse. Les journalistes voraces, à la recherche de l’information croustillante, prêts à tout pour avoir « le scoop » ; les politiciens disant défendre la cause de l’égalité raciale mais qui ne voient que leur intérêt propre ; les traders de Wall Street qui s’autoproclament « rois du monde »… ! Bourré d'humour, c'est une chronique sociale qui intéressera les penseurs, car elle rappelle tant d’épisodes de notre histoire moderne : l’affaire DSK, la crise des subprimes, les émeutes de Ferguson…
A noter que les dévoreurs aimeront, puisqu'il s'agit d'un joli pavé de 920 pages (édition livre de poche).  
Un bijou d’intelligence et d’impertinence ! A lire absolument ! Pour lire ma critique Babélio : ici !
Un livre adapté au cinéma avec Tom Hanks dans le rôle principal (mais je déconseille ce film qui est très mauvais par rapport à ce roman magistral) et qui fait écho a un autre grand roman: la foire aux vanités de William Makepeace Thackeray!

1 commentaire:

charmant-petit-monstre a dit…

Perfect ! Tu me fais penser qu'il faut que je le reprenne tout de suite (je l'avais laissé de côté cet été, le volume m'a fait peur).