jeudi 30 juillet 2015

Meurtre dans un jardi indien, de Vikas Swarup

De quoi ça parle ? 

Playboy millionnaire, l'ignoble Vivek -Vicky- Rai est tué lors de sa propre garden party. Six convives sont suspectés: un bureaucrate possédé par l'esprit de Gandhi; l'actrice la plus glamour de Bollywood, fan de Nietzsche; un tout petit aborigène très doué pour l'effraction; un gamin des rues voleur de portables au physique de jeune premier; un monsieur catastrophe texan sous protection judiciaire; et le must du politicien corrompu, le propre père de la victime.

Des palaces de Delhi aux bidonvilles de Mehrauli, des repaires terroristes du Cachemire aux cabanes des îles Andaman, des berges du Gange aux tapis rouges des premières de Bombay, entre soif de justice, vengeances, manigances politiques, quête d'un totem perdu ou d'une fiancée par correspondance, tous les chemins semblent mener au jardin du crime. Mais qui a tué Vicky?


Pour quel lecteur ? 

Vikas Swarup est surtout connu pour avoir écrit
Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire, qui inspira le film Slumbdog Millionnaire.

Cette fois, Vikas Swarup propose un roman policier légèrement barré, avec une foule de personnages colorés et hyper sympathiques. Entre la star de Bollywood, le petit voleur des rues et le touriste américain qui s’est fait pigeonné sur internet ; on peut dire que l’auteur n’a pas hésité à prendre des risques. Je conseille le livre à un lecteur un peu Déjanté, qui aime la prise de risque. Certains lecteurs trop classiques lui ont reproché de ne pas être assez profond, et de n’aborder que superficiellement les personnages. A titre personnel, je pense que ce n’est tout simplement pas l’objet premier de ce livre, qui est avant tout une source de divertissement (même s’il aborde de manière indirecte pas mal de sujets plus sérieux, comme la corruption, la société de consommation, les conditions sanitaires en Inde…). 

Ensuite, Meurtre dans un jardin indien plaira bien évidemment aux Détectives, car même si le roman est un peu barré, il n’empêche que Vikas Swarup nous mène en bateau jusqu’à la fin !

Un roman frais, peut-être le genre de livre à emmener en vacances … ? 

 Pour en faire un film, il faudrait absolument avoir Aishwarya Rai et Zach Galifianakis (décidément j'ai choisis les plus difficiles à orthographier!)


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vendredi 24 juillet 2015

Méridien de sang, ou le rougeoiment du soir dans l'Ouest, de Cormac McCarthy

De quoi ça parle ? 

"Dans les années 1850, un gamin de quatorze ans part au Texas rejoindre une bande de chasseurs payés pour exterminer les Indiens. Au milieu du désert, la loi n’existe plus. À ce jeu de massacre, seuls survivent ceux qui parviennent à éveiller la plus profonde et la plus intime sauvagerie... Avec cet anti-western basé sur des faits réels, l’auteur nous livre l’un de ses plus grands romans: noir, lyrique et violent."

 Pour quel lecteur ? 

Méridien de sang est une chevauchée lyrique et sanglante dans le désert mexicain, où le lecteur accompagne un groupe de mercenaires traquant des indiens (en vérité, on constatera rapidement qu’ils traquent tout ce qui bouge, pour le simple plaisir de tuer, ou tout simplement parce que l’alcool leur aura fait perdre la raison). Le thème de base attirera certainement le Cow-Boy, à condition qu'il accepte de sortir des stéréotypes du genre.

Il s’agit d’un livre basé sur la violence, et qui n’épargne pas le lecteur. Seul un vrai dur à cuire à des chances d’en sortir indemne. Pour les autres, je conseillerais de réfléchir à deux fois, car il s’agit vraiment d’un livre extrêmement brutal, à tel point que j’ai parfois dû le fermer, le temps de « me remettre » d’une scène trop difficile à supporter. Ce qui est d’autant plus difficile à supporter, c’est de savoir que de telles scènes se sont réellement déroulées (ou en tout cas auraient largement pu). Ce qu’on prend parfois pour un décor post-apocalyptique n’est autre que le désert mexicain, en milieu du 19ème siècle. De quoi donner des hauts-le-cœur, croyez-moi !

L’écriture de Cormac McCarthy est âpre, directe, elle sent le sable et la pierre brulante. Pour ma part, j’adore son style. Quand on lit Cormac McCarthy, c’est comme s’il y avait plus que notre imagination : il nous fait sentir l’odeur du désert et du sang, il nous fait sentir le vent chaud du désert sur le visage et enfin il nous fait sentir la fatigue et la faim. Même si parfois je n’ai pas adhéré totalement à l’ultra-violence de ce récit, je ne peux que constater la splendeur du style de McCarthy (vous aurez compris, je suis fan.).

Si vous avez peur de tenter l’aventure avec Méridien de sang, à cause de ce trop-plein de violence, je conseillerais de commencer par De si jolis chevaux, qui est un roman absolument magnifique, et qui donne un bel aperçu de l’œuvre de Cormac McCarthy. 

Un roman que Ridley Scott voulait adapter au cinéma. Et qui a inspiré l'album The last pale light in the West, de Ben Nichols (je vous invite vivement à écouter!)

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mardi 21 juillet 2015

Sarinagara de Philippe Forest


De quoi ça parle ? 

« Sarinagara signifie cependant. Ce mot est le dernier d'un des plus célèbres poèmes de la littérature japonaise. Lorsqu'il l'écrit, Kobayashi Issa vient de perdre son unique enfant : oui, tout est néant, dit-il. Mais mystérieusement, Issa ajoute à son poème ce dernier mot dont il laisse la signification suspendue dans le vide. L'énigme du mot sarinagara est l'objet du roman qui unit trois histoires : celles de Kobayashi Issa (1763-1827), le dernier des grands maîtres dans l'art du haïku, de Natsume Sôseki (1867-1916), l'inventeur du roman japonais moderne, et de Yamahata Yosuke (1917-1966), qui fut le premier à photographier les victimes et les ruines de Nagasaki. Ces trois vies rêvées forment la matière dont un individu peut parfois espérer survivre à l'épreuve de la vérité la plus déchirante. »

 Pour quel lecteur ?

Il y a des livres qui vous arrivent un peu par hasard dans les mains, et rétrospectivement on se demande qu’est-ce qui a bien pu nous le faire acheter, tant il est loin de nos lectures habituelles. C’est le cas de Sarinagara : je ne connais presque rien de l’histoire du Japon, et j’ai assez peu d’appétence pour les romans philosophiques, essais… En général tout ce qui n’est pas de la fiction. Et pourtant, c’est un livre que j’ai plusieurs fois conseillé

Sarinagara nous plonge dans le destin de ces trois personnages (deux écrivains et un photographe) qui ont fait l’expérience de la douleur absolue (la perte d’un enfant, la vision des ruines de Nagasaki). Ces drames individuels et collectifs font écho à la douleur de Philippe Forest, qui a lui-même perdu son enfant, et qui a dû apprendre à gérer cette infinie souffrance. Si ce livre s’est construit sur un lit de douleurs, je peux cependant vous affirmer qu’il est rayonnant d’espoir et de simplicité.

Ce livre comblera ceux qui s’intéressent à la culture japonaise et aux Historiens. Il attirera aussi l’attention des Penseurs, qui y trouveront matière à réflexion : sur l’oubli, la nature humaine, la capacité à faire face...

Je le conseille donc à toutes les personnes qui traversent des heures difficiles, et qui pensent qu’il n’y a pas d’issue possible. Et qui ont juste besoin que Philippe Forest leur dise que malgré le désespoir, il existe un « cependant ».
Un Bijou.
 
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mercredi 15 juillet 2015

Le Moine de Matthew G. Lewis

De quoi ça parle ?

« Chef-d'oeuvre du roman gothique anglais, Le Moine (1796) met en scène la déchéance d'un capucin suprêmement vertueux, pris dans les rets d'une tentatrice diabolique. Péchés de la chair, magie noire, visions infernales, transgression, damnation : rédigé par un jeune homme de vingt ans à peine, ce récit sulfureux, où le fantastique se mêle à l'horreur et où le désir règne en maître, créa le scandale avant d'être érigé en objet de culte par des générations d'écrivains. On ne compte plus les romantiques qui, comme Hoffmann, Coleridge et Victor Hugo, s'en inspirèrent ; Charles Dickens alla jusqu'à acheter le manuscrit aux enchères ; André Breton en fit un modèle pour le surréalisme. »

Pour quel lecteur ? 

Le Moine fait partie de ces livres qui ont fortement marqué mon imaginaire de lectrice. S’il ne fallait lire qu’un seul roman gothique, c’est celui-ci que je conseillerais, sans aucune hésitation. On y retrouve tout ce qui fait le charme de ce genre de littérature : le rapport à la religion, les monastères, la magie noire, le désir, la tentation, les dissimulations, les pactes diaboliques, la pureté, la dualité sexuelle… ! Quand la plupart des romans gothiques n’abordent qu’un seul de ces sujets ; Matthew Lewis se paie les luxe de les aborder tous à la fois. 

Avec de multiples intrigues et de récits imbriqués, Le moine ne se concentre pas seulement sur le sort du personnage central ; bien au contraire il offre une large place aux personnages secondaires. Tous ces destins s’entremêlent et s’influencent pour finalement converger vers l’issue fatale : le viol d’une innocente et la damnation éternelle du moine. Enfin, il faut souligner l’existence de multiples « twist » et rebondissements qui permettent de tenir le lecteur en haleine. 
Chers historiens ; vous aimerez visiter les monastères, côtoyer des mères supérieures froides comme des pierres et je peux même vous dire que vous apprécierez d’être séquestrés dans des catacombes.

Les Durs-à-cuire suivront avec intérêts des mésaventures des personnages, et se délecteront des petits récits d’horreur qui émaillent ce roman. 

Je peux vous dire que je me suis surprise à frissonner et je suis restée bouche bée devant le machiavélisme des personnages ! 
 
En conclusion j'ajouterais qu'il ne faut pas se fier au film (avec Vincent Cassel dans le rôle titre), qui n'a rien à voir avec le livre, qui est infiniment plus riche et plus rythmé!
 
Un roman à ranger entre Frankenstein et Faust !
 
Pour découvrir la liste que j'ai crée sur Babélio concernant les pactes avec le diable: cliquez là !

mardi 14 juillet 2015

Les Collines du Tigre, de Sarita Mandanna


De quoi ça parle ? 
"1878. Première fille à naître chez les Nachimanda depuis plus de soixante ans, la belle et fougueuse Devi est le trésor de sa famille. Elle se lie d'amitié avec Devanna, un jeune garçon brillant dont la mère est morte de façon tragique. Les deux enfants deviennent rapidement inséparables tandis qu'ils grandissent entre la jungle luxuriante, les collines verdoyantes et les plantations de café de la région de Coorg, dans le sud de l'Inde. Ils sont couvés par une large famille aux racines ancrées dans cette terre depuis des siècles.
Leurs destins semblent inévitablement liés ; mais tout change la nuit où ils assistent à un « mariage de tigre ». C'est là que Devi aperçoit pour la première fois Machu, le célèbre tueur de tigre, chasseur réputé."
  
Pour quel lecteur ?

Sarita Mandanna fait incontestablement partie de cette nouvelle génération d’auteurs indiens qui attirent l’attention d’un nombre grandissant de lecteur (je fais partie du nombre).

Le lecteur sentimental en aura pour son compte : en effet Les Collines du Tigre, roman souvent décrit comme étant le Autant emporte le vent indien, entraine le lecteur dans un tourbillon d’amours contrariés et de drames familiaux dont personne ne ressortira indemne. Pour ma part, j’ai souvent du mal à « supporter » les romans construits autour d’une histoire d’amour, principalement parce que souvent je ne les trouve pas crédibles et trop niaises. Ici, je n’ai pas du tout ressenti d’agacement. Les personnages grandissent, et leurs sentiments évoluent d’une manière tout à fait crédible et réaliste.

Les penseurs pourront éventuellement trouver un thème de réflexion intéressant ; à savoir l’idée de pardon et de résilience. Je n’en dirais pas plus pour ne pas révéler le point central de l’intrigue, mais j’ai trouvé que certains sujets très difficiles sont abordés sous un angle différent et inhabituel.

Je conseillerais tout particulièrement ce livre à ceux qui aiment les sagas familiales et les secrets de famille. En effet, ce livre est largement bâti autour d’un non-dit, d’un secret qui détruit peu à peu les liens qui unissaient les personnages. Et pour ne rien gâcher, cette grande fresque familiale se déroule dans les forêts indiennes, près des grandes plantations de café, dans les collines du tigre.

A couper le souffle. Je le conseille vraiment si vous partez en vacances et que vous cherchez un roman pour la plage !

Pour lire ma critique (enthousiaste): cliquez là
 
Un roman qui plairait à Scarlett O'hara ou à Mary Margaret Kaye (dont j'ai chroniqué le roman Pavillons Lointains, que je ne conseillerais jamais assez!)
 

samedi 11 juillet 2015

Vous voulez savoir quel type de lecteur vous-êtes ?

Rendez vous dans les Bonus : et dites nous quel lecteur vous êtes.

Et n'hésitez pas à indiquer en commentaire quel livre, à votre sens, représente le mieux tel ou tel type de lecteur. Après, nous pourrons faire une grande liste des incontournables que chaque type de lecteur doit IMPERATIVEMENT posséder (oui, oui, c'est impératif!)
 

mardi 7 juillet 2015

L'Assassin Royal, de Robin Hobb

De quoi ça parle ? 


"Lorsque le jeune Fitz est conduit à la cour des Six-Duchés, il ne sait pas encore que sa vie - et celle du royaume tout entier - va s'en trouver bouleversée. Le roi-servant Chevalerie, père de cet enfant illégitime, devra renoncer au trône pour ne pas entacher la réputation de la famille royale... Et nombreux sont les prétendants à la succession... Fitz se retrouve isolé au centre d'un univers qu'il ne connaît pas. En quoi le Vif, cette étrange magie qu'il découvre et qui lui permet de communiquer avec les animaux, est-elle si dangereuse ? Et pour quelle raison le roi Subtil fait-il appel à lui pour lui enseigner une forme étrange de diplomatie : l'art de tuer ? Poisons, magies et lames effilées vont bien vite devenir le quotidien du jeune bâtard princier..."

Pour quel lecteur ? 

En matière de fantasy, il existe des valeurs sûres. Le genre de livre qui met (presque?) tout le monde d'accord. Je pense par exemple à l'indétrônable Seigneur des Anneaux, à Légende ou encore, plus récemment, au Trône de Fer. Le cycle de l'Assassin Royal fait partie de ces références collectives, et Robin Hobb règne aujourd'hui sur une communauté de fans (Fandom pour les intimes) assez importante. 
 
C'est le livre que je conseillerais à tous les fans de fantasy, mais également aux réfractaires du genre. En effet, l'Assassin royal nous permet de vivre aux côtés de Fitz, un jeune garçon dont le seul tort est d'être le fils bâtard d'un prince. Le livre, rédigé à la première personne, nous invite dans l'intimité d'un jeune enfant, puis d'un adolescent et finalement d'un homme (mention spéciale aux fans d'Harry Potter et autres lecteurs aimant regarder grandir leurs personnages fétiches) qui doit se construire autour de cette identité trouble, et dont le statut attire plus souvent la méfiance que la sympathie. La psychologie et la profondeur des personnages de ce livre est assez impressionnante, et c'est sûrement son plus grand point fort. Même les gros méchants ont une personnalité si complexe, et des motivations si "légitimes" qu'on fini par avoir de la compassion pour eux. 

Ajoutez à ceci une ambiance moyen-âgeuse plus vraie que nature, et un world-building impressionnant (chaque chapitre s'ouvrant sur la description succincte d'une coutume, d'une histoire, d'une croyance propre à l'univers en question). Tout ceci me fait penser qu'un lecteur ayant ordinairement peu d'appétence pour la fantasy pourrait bien y trouver une porte d'entrée sympathique. 

Quant aux lecteurs aimant la fantasy: vous y trouverez tout ce qu'il vous faut. Des pirates, de la magie, des dragons...! Certains regrettent parfois la place très discrète occupée par la magie, dans les livres. Il est vrai que l'utilisation de la magie y est assez rare, mais les choses  montent lentement en puissance au fil des tomes.

Enfin, j'ai trouvé une dimension profondément émouvante dans ces livres, surtout dans le tome 3 (mon favoris) qui m'a fait versé une larmichette (chose très très très rare) et qui reste à mes yeux un des meilleurs moments de lecture!

Pour ma part, je n'ai lu que le 1er cycle (6 premiers tomes donc). Je pense m'arrêter sur ce 6ème tome, car pour moi la boucle et bouclée, et j'ai peur d'être lassée. Je préfère partir sur une sensation de satisfaction quasi-parfaite!


Pour lire ma critique du 1er tome, clique ici!

lundi 6 juillet 2015

La promesse de l'Ouest, de Robert Lautner


De quoi ça parle?

"Avril 1837. Le jeune Tom Walker quitte New York avec son père, commis voyageur. Tous deux se dirigent vers l'Ouest, au-delà des montagnes et des plaines arides, pour vendre, de petite ville en petite ville, le célèbre revolver Colt. La joie d'être sur la route, de partager un repas autour d'un feu et de dormir l'un près de l'autre, est cependant de courte durée. Tandis que la nature se fait de plus en plus sauvage, une rencontre dévastatrice laisse Tom seul et démuni. Déterminé à regagner l'Est et la civilisation, le jeune garçon place alors tous ses espoirs en Henry Stands, un cowboy taciturne croisé en chemin. Ensemble, cet étonnant duo se lance dans un périlleux périple..."

Pour quel lecteur?

Reçu dans le cadre d'une masse critique Babélio (j'avoue maintenant l'avoir sélectionné à cause de la couverture que je trouve suuuublime!), j'avais un léger a priori (sachant que j'ai été t'es déçue par mes dernières participation, et que je me sentais morveuse à force de mettre des critiques hyper méchantes sur des livres reçus gratuitement!) mais au final cette lecture ne me laisse que de bons souvenirs!

Les historiens vont beaucoup aimer, surtout s'ils aiment les armes à feu (domaine dans lequel mon inculture atteint des sommets), car on apprend beaucoup sur la naissance de fusils et de revolver dont les noms sont aujourd'hui des légendes (le colt frontier!)! Le livre sème des infos sympathiques, mais sans avoir l'air de donner des leçons au lecteur.

Les cow-boys et les aventuriers seront bien entendu sous le charme, surtout après avoir fait la connaissance d'Henry Stands, le genre de type qui entre dans un bar, tire sur tout ce qui bouge et s'explique après. Bref un dur de dur. Mais ne vous y trompez pas, derrière cette dureté et au delà des apparences, le livre vous invitera à plonger dans l'intimité de ce duo improbable: le garçon qui rêve juste de rentrer chez lui, et le chasseur de prime qui n'a jamais eu de chez lui.

Le passage à l'âge adulte, la culpabilité, l'entraide, la survie sont autant de thèmes abordés avec simplicité dans ce roman. Même si, à mon sens, il aurait mérité une petite centaine de pages en plus (en bonne dévoreuse que je suis!), c'est une lecture que je conseille.

Pour ceux qui ont aimé True Grit ou encore Impitoyable.


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P.S: merci aux éditions Presse de la cité pour l'envoi de ce livre