De quoi ça parle ?
« Suivant les pas d’Angel Woolsack, jeune prédicateur qui cherche sa place au sein d’un monde neuf et violent, Le Sang des cieux est une véritable épopée moderne autour du mythe de la Frontière. Kent Wascom rend compte de l’énergie et de la sauvagerie, de l’esprit pionnier et de la ferveur religieuse d’un pays en formation, où tout était possible. Récit fulgurant, sombre et puissant, ce premier roman parfaitement maîtrisé est aussi une touchante histoire d’amour. »
Pour quel lecteur ?
S’il est bien un roman qui m’a déçu, je pense que c’est Le sang des cieux. Attirée par une très jolie couverture, séduite par un résumé faisant référence au mythe de la Frontière et enfin convaincue par de nombreux extraits de critiques de presse enthousiaste, j’ai tenté l’aventure. Et le compte n’y est pas du tout, à tel point que je ne sais même pas à quel lecteur conseiller ce roman (même pas aux Cow-Boys, voyez vous...) qui cherche sans cesse la surenchère jusqu’à réussir à lasser le lecteur. On dirait une copie ratée de Cormac Mccarthy.
Je pense que seuls les Durs-à-cuire pourront vraiment aimer ce roman, à condition d’adhérer au style particulièrement chargé de Kent Wascom. L’auteur passe son temps à décrire un univers toujours plus glauque, au risque de perdre en crédibilité et de dégouter son lecteur. Mais ce n’est pas ça qui m’a le plus gêné : ce que je n’ai pas du tout apprécié c’est que le résumé fait référence à la notion de Frontière. Je suis peut-être un peu stupide ( ?) mais pour moi la frontière est cette ligne imaginaire nord-sud délimitant les zones conquises par les pionniers et les zones sous domination indienne. Cette ligne imaginaire se déplacera progressivement d’est en ouest jusqu’à la défaite définitive des peuples indiens. Après, les historiens trouverons peut-être à redire, mais je pense que dans l’esprit du public, ma définition est juste. Donc quand on me vend un livre qui devrait parler de la frontière, et que je me retrouve avec un roman sur la cession de la Louisiane… Je suis en droit de me sentir lésée ! Or, je pense que pour un lecteur, se sentir lésé sur le contenu même d’un livre, c’est impardonnable… Je laisse à chacun le soin de se faire sa propre opinion, mais pour ma part ce n’est pas un livre que je recommanderais !
A la place, je conseillerais plutôt Méridien de sang, de Cormac McCarthy, ou, moins violent, La Promesse de l’Ouest de Robert Lautner !
Pour lire ma critique Babélio : c’est par là !
« Suivant les pas d’Angel Woolsack, jeune prédicateur qui cherche sa place au sein d’un monde neuf et violent, Le Sang des cieux est une véritable épopée moderne autour du mythe de la Frontière. Kent Wascom rend compte de l’énergie et de la sauvagerie, de l’esprit pionnier et de la ferveur religieuse d’un pays en formation, où tout était possible. Récit fulgurant, sombre et puissant, ce premier roman parfaitement maîtrisé est aussi une touchante histoire d’amour. »
Pour quel lecteur ?
S’il est bien un roman qui m’a déçu, je pense que c’est Le sang des cieux. Attirée par une très jolie couverture, séduite par un résumé faisant référence au mythe de la Frontière et enfin convaincue par de nombreux extraits de critiques de presse enthousiaste, j’ai tenté l’aventure. Et le compte n’y est pas du tout, à tel point que je ne sais même pas à quel lecteur conseiller ce roman (même pas aux Cow-Boys, voyez vous...) qui cherche sans cesse la surenchère jusqu’à réussir à lasser le lecteur. On dirait une copie ratée de Cormac Mccarthy.
Je pense que seuls les Durs-à-cuire pourront vraiment aimer ce roman, à condition d’adhérer au style particulièrement chargé de Kent Wascom. L’auteur passe son temps à décrire un univers toujours plus glauque, au risque de perdre en crédibilité et de dégouter son lecteur. Mais ce n’est pas ça qui m’a le plus gêné : ce que je n’ai pas du tout apprécié c’est que le résumé fait référence à la notion de Frontière. Je suis peut-être un peu stupide ( ?) mais pour moi la frontière est cette ligne imaginaire nord-sud délimitant les zones conquises par les pionniers et les zones sous domination indienne. Cette ligne imaginaire se déplacera progressivement d’est en ouest jusqu’à la défaite définitive des peuples indiens. Après, les historiens trouverons peut-être à redire, mais je pense que dans l’esprit du public, ma définition est juste. Donc quand on me vend un livre qui devrait parler de la frontière, et que je me retrouve avec un roman sur la cession de la Louisiane… Je suis en droit de me sentir lésée ! Or, je pense que pour un lecteur, se sentir lésé sur le contenu même d’un livre, c’est impardonnable… Je laisse à chacun le soin de se faire sa propre opinion, mais pour ma part ce n’est pas un livre que je recommanderais !
A la place, je conseillerais plutôt Méridien de sang, de Cormac McCarthy, ou, moins violent, La Promesse de l’Ouest de Robert Lautner !
Pour lire ma critique Babélio : c’est par là !
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