dimanche 11 octobre 2015

Le Chardon et le Tartan, T1, La Porte de Pierre de Diana Gabaldon

De quoi ça parle ?

« 1945. Claire Randall, jeune infirmière, retrouve son mari Frank dans un village écossais pour leur lune de miel. Alors qu'elle se promène dans la lande, elle découvre un site mégalithique où les villageoises se réunissent en secret pour célébrer d'étranges rites. Fascinée, elle s'approche d'un grand menhir fendu... et se volatilise ! Quand elle reprend conscience, elle est entourée de combattants en pleine action. Et, curieusement, l'un d'entre eux est le sosie de son époux. À sa grande stupeur, elle comprend aussitôt qu'elle a été propulsée... en l'an de grâce 1743 ! Période troublée s'il en fut : l'Écosse, occupée par les félons anglais, est à feu et à sang... Ainsi commence une épopée sauvage et baroque où se mêlent fantastique et histoire, action, amour et humour. »


Pour quel lecteur

Je vais surement recevoir une volée de bois vert après avoir écrit ma chronique, mais tant pis ! J’essaie toujours d’être respectueuse envers celles et ceux qui aiment un livre que je n’ai pas aimé, et inversement, mais j’avoue que je suis toujours aussi surprise quand je lis des chroniques élogieuses sur ce livre, qui me semble être d’une médiocrité sans fond. On me l’avait vendu comme étant une magnifique histoire d’amour, une fresque historique d’une grande qualité et je me suis retrouvée aux côtés d’une héroïne quasi-hystérique, au milieu d’une bande d’obsédés sexuels tendance sado-maso. Au secours… 

Tout d’abord : le roman historique. Diana Gabaldon nous transporte en 1743, en Ecosse. Je me souvenais déjà de Braveheart, je revoyais les images du film et j’étais gonflée à bloc. Je suis peut-être un peu stupide et naïve, mais un roman historique, ça ne sert pas à apprendre des choses sur l’histoire, par hasard ? Ici, on est proche du néant. Soit l’auteur manque cruellement de documentation, soit elle n’a pas voulu instruire son lecteur. Il y a très peu d’informations sur les modes de vie et la situation politique de l’Ecosse à cette époque, ce qui est très décevant, à mon sens. Qu’à cela ne tienne, il nous reste le roman d’amour !


Le roman d’amour, donc. Je crois que ce livre fait partie de la longue liste de livres qui font le buzz auprès de ces dames, qui confondent amour et sexualité. Car il n’est guère question de sentiments. Claire est un personnage exaspérant et à moitié folle qui passe son temps : 1) à pleurnicher (ça, c’est compréhensible, la pauvre cocotte a vécu un voyage temporel un peu déstabilisant, donc ok) 2) à avoir des fous-rires nerveux. Tout. Le. Temps. De quoi me donner envie de lui arracher la tête… Bref, donc cette jeune personne tout à fait insupportable se fait courir après par deux types de mecs : 1) les tarés qui veulent la violer (oui, niveau psychologique les méchants sont aussi faciles à cerner que Gaston dans la Belle et la Bête… Niveau construction des personnages on peut aller se gratter…) 2) un beau-gosse tout aussi taré que les autres (mais qui le cache mieux) et qui pense que le lectorat féminin va apprécier le voir frapper l’héroïne à coup de ceinturon (véridique.). Vous pouvez partir de l’idée qu’il s’agit d’un ancêtre du mec de Fifty Shades. Le summum de cette histoire d’amour qu’on nous présente comme étant d’une rare beauté etc etc est atteint avec la phrase suivante (je n’invente pas, je cite hein) : « oui vas-y, chevauche-moi ». Hum hum… Je crois que je vais finir sur ces bonnes paroles.

Nous n’avons pas à faire à un roman d’amour sur fond de fresque historique, nous avons à faire à un énième roman de sexe, avec des personnes inintéressant, une histoire inintéressante et par-dessus le marché, un auteur qui essaye de nous faire croire que le plus grand fantasme d’une femme c’est de se faire refaire le portrait par un Highlander psychopathe. Cher lecteur, je t’en supplie, ne lit pas ce torchon… !

2 commentaires:

Audrey a dit…

Je suis justement en train de le lire et pour le moment j'aime beaucoup ! Mais bon, j'en suis seulement au premier tiers.

charmant-petit-monstre a dit…

Ah ouais carrément ! C'est marrant je sentais déjà à la base que ce roman était un peu une bouse (alors que la série tv est pas mal), mais alors là, je ne m'attendais pas à ce que se soit aussi... cru ?
Ok. Je passe mon chemin. Merci pour la mise en garde ;)