samedi 11 avril 2015

Rue Farfadet de Raphaël Albert

De quoi ça parle ?

« Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux... Alors Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames... Jusqu'au jour où lors d'une banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l'entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l'affaire par l'un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ? »

 
Pour quel lecteur ?

Raphaël Albert offre un roman steampunk drôle et rafraichissant qui plaira au lecteur Imaginatif. Il propose un voyage déroutant dans un Paris revisité sauce fantasy, où les premières voitures à moteur côtoient les centaures, et où les elfes alcooliques font de parfaits détectives privés. La Place Pigalle devient la Place Mygale et la Seine devient la Veine etc… Et comme si cette imagination florissante ne se suffisait pas à elle-même, l’auteur a un style vraiment agréable à lire, un savant mélange d’argot démodé (si, si, c’est une sorte de compliment) et de poésie : dès les premières lignes le lecteur oscille entre l’émerveillement et le fou rire. Le côté loufoque pourra attirer plus d'un lecteur Déjanté.

Cet univers riche sert de décor à une enquête policière menée par un elfe roublard et un brin dépressif mais que le lecteur ne pourra qu’apprécier. Le personnage principal est à mi-chemin entre Nestor Burma (comprendre: un détective privé qui bosse dans un taudis et qui porte un chapeau) et Peregrin Touque (comprendre: une sorte d'hobbit un peu feignant et qui ne refuse jamais un bon verre de gnôle)! Le Détective aimera le suivre dans son enquête où cette fois les suspects sont des fées, des trolls et des magiciens !

L’Aventurier pourra également y trouver son compte, car le roman contient de nombreux rebondissements et retournements de situation. A la croisée du roman policier, d’espionnage et de la fantasy, Raphaël Albert signe un roman qui a d’ores et déjà conquis pas mal de monde, à en juger les nombreuses critiques positives qu’il a recueilli.

  
Un livre qui plairait à Tim Powers ou à Harry Dresden !

 
Pour lire mon avis très positif, cliquez ici !

Aucun commentaire: